zellige marocain

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Entrepreneur des travaux divers Zellige Traditionnel
Marzak Ahmed
Email : Merzak.Andalous@gmail.com
Email2: Marzak.Andalous@gmail.com
GSM : (+212)0661352090
TEL : (+212)0534894398
Adresse: 390 Lot. Ennamae Q. I. Bensouda Fes Maroc

La biographie
Marzak Ahmed est non seulement un connaisseur et admirateur du Zellige artisanal, mais aussi un artiste qu'on trouve, partout dans le monde, les traces de ses travaux extraordinaires.En effet, sa bonne réputation est répondu dans beaucoup de pays; le Maroc son pays natale, la France, l'Italie...jusqu'au Canada et les Etats unies de l'Amérique.
Il est insatiable de l'art du Zellige: ses longs voyages pour satisfaire son plaisir et accomplir sa tache d'artiste en faisant parvenir son art à ceux qui l'admirent là où il sont; le prouvent.
L'amour de cet art ne peut céder la place à autre chose dans la vie de cet homme qui est d'une grande sensibilité artistique. Il est né le 12 juin 1955 à l'ancienne médina de Fès où il a vécu son enfance et travailla en 1970 à la coopérative des maalems Zelligeurs de Fès comme apprenti, en 1976 il a émigré en France où il a passé presque un an et demi, après, il a rentré au Maroc et continué son travail à la coopérative.
Voici quelques réalisations qu'il a dirigées:
  • En 1984: réalisation d'une villa en Californie au Etat Unis d'Amérique.
  • En 1985: réalisation du consulat du Maroc à New York.
  • En 1986:réalisation du palais royal d'Agadir.
  • En 1987: réalisation de l'hôtel Mamounia à Marrakech.
  • En 1987: travail au sein de la FAO en Italie.
  • En 1988: réalisation du palais royal de Marrakech.
  • En 1989: réalisation du palais royal de Tétouan.
  • En 1990: réalisation du palais royal de Tanger.
  • En 1991: réalisation du palais royal de Nador.
  • En 1991: réalisation de l'aéroport d'Agadir.
  • En 1992: réalisation du chef d'œuvre de la mosquée Hassan II à Casablanca.
  • En 1992: réalisation de l'aéroport Mohammed V à Casablanca.
  • En 1993: a prouvé son talent au parc de bordeaux en France.
  • En 1994: réalisation de l'aéroport d'Errachidia.
  • En 1995: on peut voir son talent au palais royal de Fès à Batha.
  • En 1996: réalisation de l'aéroport Fès Saiss.
  • En 1997: réalisation du siège de l'organisation internationale de l'aviation à Canada.
  • Entre 1998 et 1999 : réalisation du palais royal d'Erfoud
Et à partir de 2000, il est devenu président de la société coopérative des Maâlems Zelligeurs.
Juste après avoir fondu sa propre société nommée « Marzak Andalous » en 2002, il a travaillé au mausolée Moulay Abdallah à Fès et dirige actuellement quelques travaux à l'ancien palais royal d'Agadir.

  .En 2006: réalisation Hotel mazagan el jadida maroc.

 

Le Zellige de Fès
Le Zellige est la forme d'art la plus typiquement marocaine. Il fait appel à la technique forte bien assimilée de la terre cuite émaillée et s'inscrit dans l'architecture des palais et des monuments.
Le Zellige est un produit plus spécifiquement artisanal de par la modestie de son origine et l'habilité dont il faut faire preuve pour le travailler. Il s'agit en fait de carreaux de terre cuite de 10 x 10 cm recouverts d'émail et ils sont taillés manuellement à l'aide de lourds marteaux (MENQACH) qui contraste avec la délicatesse des pièces obtenue. Ces pièces composent ensuite un motif qui obéit aux règles traditionnelles des tracés régulateurs, discipline répétons-le, de tous les arts islamiques.
Une mosaïque, sûrement pas, mais d'humble petits morceaux de faïence si bien agencés entre eux qu'ils confèrent, par la diversité de leurs coloris et de leurs formes, une opulence épanouie est débordante aux murs qu'ils couvrent, aux frises et aux soubassement qu'ils composent, aux portails qu'ils habillent, aux pavements des mosaïques, des palais, des belles demeures.
Le Zelligeur a besoin de fort peu de choses : de l'argile, des bras et ses jambes, du soleil, une planche, un four, de colorants minéraux, un gros marteau, et beaucoup d'habileté personnelle. Le Zellige est un travail typiquement artisanal, qui ne pourrait être fait à la machine, car les combinaisons de ses modestes petits morceaux de faïence donnent une variété de dessins infinie. En effet, à la base d'un dessin d'ensemble, le Zelligeur dispose, pour l'exécution , d'environ 300 modèles grâce à l'agencement des couleurs et des formes des gabarits. Le travail du Zellige est nécessairement un travail de groupe, chaque personne étant spécialisé dans le tracé, la coupe, l'assemblage… etc.
Ce qui frappe lorsque l'on voit les artisans marocains au travail sur les chantiers ou dans les nombreux ateliers de la médina, c'est le contraste entre la sophistication de l'œuvre accomplie et le caractère rudimentaire des matériaux et outils utilisés qui sont simples fabriqué à partir de matériaux de récupération.
Cette déconcertante simplicité matérielle va avec des techniques parfaitement adaptées mises au point au long des siècles. Tout est question de savoir-faire .
Un savoir qui passe par un long et précoce apprentissage.
Traditionnellement, le métier se transmet de père en fils, de maître à disciple, dans le secret d'atelier familiaux où la formation débute dès le plus jeune age. La novice commence par exécuter les taches les plus faciles tout en observant l'activité qui s'exerce autour de lui, il passera ensuite progressivement par toutes les étapes du métier, des plus ingrates aux plus valorisantes, avant de devenir un maâllem qui commande à des ouvriers connaît parfaitement leur travail pour l'avoir lui-même longuement pratiqué. Ceux que j'ai rencontrés sont tous des gens épanouis, au regard souvent vif, rayonnant la paix de celui qui, riche de son savoir, à la conscience d'être à sa juste place.
Un inconvénient du mode traditionnel d'apprentissage, dans une société qui vit de profondes transformations, est l'absence de scolarité normale et des possibilités d'ouvertures et d'adaptabilité qui lui sont liées.
Les maâllems n'ont en général pas été à l'école et ne pratiquent qu'une seule langue. Ces limites ne les empêchent pas d'être aujourd'hui encore des membres influents de la société marocaine, formant une corporation dotée d'un pouvoir certain y compris sur le terrain politique.
Le Zellige est utilisé pour protéger les murs jusqu'à hauteur d'homme et son dessin est essentiellement géométrique.
Les Zelligeur marocains n'ont rien à craindre de voir divulguées leur recettes.
Les matériaux, les outils et le mode d'emploi ne suffirent jamais tant la technique de découpe est particulière, elle demande un coup de main que seule l'expérience, assister de l'exemple, peut donner. Les brillantes galaxies géométriques multicolores plaquées sur les murs, sols… des palais, des médersas, des mosquées, ou qui habillent les fontaines de la médina sont issues de la terre.

La matière :
L'argile de Fès,qui entre dans la composition des carreaux de Zelliges, est extraite sous forme de blocs, qui sont immergés dans un bassin qui s'appelle (Zouba), et pendant un jour et une nuit. L'homme petit avec ses bras et ses jambes cette pâte, pour l'amollir, l'unifier, la lisser.
La terre ainsi triturée et débitée en blocs, raffermie au soleil puis aplatie avec une batte et lissée. Puis une planche, elle est divisée, au gabarit, en carré de 10 x 10 cm, ensuite pour sécher ces derniers entièrement au soleil pendant un temps plus ou moins long selon sa bonne volonté. On cuit alors une première fois.
La surface polie du carreau est ensuite plongée rapidement dans un bain d'émail avant la deuxième cuissan qui révelera les différentes couleurs : blanc, noir, bleu, vert, jaune, brun, rouge. A la cuisson, en effet, les émaux qui contiennent tout du plomb et du sable, donnent une teinte différente grâce à l'adjonction d'un oxyde spécifique. Le mélange plamb+ sable+oxyde spécifique se trouve moulu en poussière et dilué dans de l'eau, ce qui donne le bain d'émail, partant la couleur. Le four est chauffé par le bas : on dispose les pièces à cuire selon un certain ordre : en bas, celles qui peuvent être plus directement expoées à la chaleur comme les blanches, en haut, les sensibles comme les vertes. Dans les chantiers importants, une même couleur peut remplir tout un four, c'est pourquoi on ne tient pas toujours compte de la différence de sensibilité des couleurs à la chaleur. A Fès, chaque couleur est séparément telle qu'on cuit par la production de carreaux. Après vingt-quatre heures, on sort les carreaux, on les contrôle et on les classe par couleur.


La découpe :
La découpe du Zellige , avec la composition du panneau, est un des grands moments de l'opération. A l'aide de gabarits, l'artisan, sur le carré, dessine le maximum de pièce à tailler en chevêtrant les tracés les uns dans les autres de manière à perdre le moins possible de cette matière première précieuse puisqu'elle est déjà le résultat d'un long travail.
Sur un petit établi de quarante centimètres de haut, soule sur lequel est disposée une tablette de métal ou de marbre, il pose son carré ainsi préparé et à l'aide d'un lourd marteau à deux tranchants, il taille très vite les formes délimitées auparavant. Grâce à la plaque de métal ou de marbre, le Zellige ne s'écrase pas et les cassures sont nettes. D'une main, il tourne le carreau de faïence pour le présenter de façon convenable au marteau et de l'autre, il abat franchement son instrument d'un mouvement régulier de balancier posant le coude sur le genou pour ajuster parfaitement son coup.
Les petits Zelliges sont finalement limes en biais pour donner sur l'envers une plus grande surface de prise au ciment, puis ils sont régularisés.

Composition :
Les pièces, par un jeu de puzzle, rangées entas par formes et par couleurs, l'artisan les pose, une à une, à l'envers, sur un sol parfaitement lisse qui s'appelle LLOUH qui est tracé par quelques lignes et cercles pour servir de guide à la construction, cette opération est délicate car il ne faut rien oublier et ne passe tromper en sachant que parfois des formes identique sont présentes dans différentes couleurs et bien sûr sont indifférentiables une fois passées à l'envers.
L'artisan imbrique les pièces de Zelliges les uns dans les autres pour composer son panneau. Il travaille sans voir ses couleurs, sans suivre le moindre tracé ou la moindre circonférence dessinée sur le sol. Il est auroupi ou à genoux et, en tout cas, concentré.
Quand ces pièces de Zelliges ont pris forme à l'atelier, elles sont réparties dans des couffins selon leur dessin et leur forme de couleur. A Fès, les couffins pleins de Zelliges transportés à des d'âne parce que les voitures ne pouvant circuler dans la médina. Sur les grandes chantiers, il faut voir le débarquement de centaines de couffins contenant chacun des milliers de petites pièces.
Après la composition et l'assemblage, le panneau réalisé est saupoudré d'un mélange de ciment et de plâtre qui fait office de joint entre les pièces, puis l'artisan coule ensuite du ciment sur le puzzle et laisse sécher. Lorsque le ciment est pris, le panneau terminé qui mesure environ 100 x 60 cm pour être facilement transportable. Mais certains panneau sont plus grands par exemple celle des fontaines.

Table-en-zellige-marocain-ronde-couleur-marron-foncé-et-beige-naturel-Table-en-zellige-marocain-ronde-couleur-vert-et-beige-naturel-
Nouvelles création :
L'art musulman a su créer un long age propre, riche et expressif reprenant les caractéristiques même de l'espace dans lequel nous vivons et les règles de proportion relèvent toujours de nécessités géométriques, les formes géométriques simples, primitives seront assemblés, sans vide ni recouvrement en un motif capable, par report symétrique, de « paver » une surface idéale infinie.
De tels assemblages donneront le répertoire à disposition des artistes. Celle-ci engendreront à leur tour d'autres formes et c'est ainsi à partir de compositions très simples, que le décor s'est développé et compliqué jusqu'à devenir un art majeur, cet art connaître un développement exceptionnel qui culminera dans les réalisations en Zellige.
Le Maroc héritera des connaissances de la civilisation andalouse et de ses artisans et les conservera jalousement de la technique du Zellige exigeant beaucoup de précision, elle se prête complètement au développement de l'art géométrique et les médersas de Fès sont un bel exemple des compositions extraordinaires dont quelques demeures contonporaines ont hérité.
Obsédé par l'idée d'unité, l'art musulman a dans tous ses genres accentué les rapports, les liens entre les formes.
L'enseignement de la technique de Zelliges continue de se faire dans le cadre des ateliers de famille, le plus souvent de père en fils, chacun préservent les secrets du savoir-faire transmis de génération en génération.

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